La Grande Epopée de la Révolution et de l’Empire a laissé de nombreux souvenirs et il n’est village français, surtout en notre Champagne.
Que vous soyez un ancien ou nouvel habitant du village, vous serez curieux d’en apprendre davantage sur l’histoire de Chigny.
Si souvent ravagée, qui ne garde plus ou moins la trace de quelques braves de cette sanglante période ; une plaque... une tombe... la simple tradition orale apportent des légendes que les préoccupations absorbantes de la vie moderne nous font oublier, hélas, bien souvent. Parmi les hommes qui laissèrent l’outil pour répondre à l’appel de la Patrie, combien sont maintenant des inconnus pour leurs propres descendants ? Seuls, quelques noms ont survécu, sauvés de l’oubli par des actions qui s’inscrivent aux annales de l’armée.
Tel Nicolas JOBERT, fils de paysans. Sa bravoure seule l’a immortalisé, parmi tant de sabreurs célèbres.
Avant tout, René GUTH tient à remercier ici, Monsieur le Colonel Jacottet, les Familles Philippart et Pâques-Buez, descendantes du capitaine, vigilantes gardiennes de ses papiers, et une mention toute spéciale aussi à M. LEGROS, Maire de Chigny.
Vers la fin de l’an de grâce 1758, le 21 Novembre, les vendanges finies, on célèbre, en l’Eglise Saint-Nicolas de Chigni (orthographe de l’époque) le mariage de Jean-Baptiste-François Jobert, de la paroisse de Chameri, avec Marie-Marguerite Duchène, descendante d’une importante et vieille famille de Chigni qui, depuis plus de deux siècles, fait souche dans le village.
Le jeune ménage s’installe à Chigny. Il semble que ce soit rue de la Pierre au Balivet. Jean-Baptiste et sa femme continuent leur dur métier de vigneron. De leur union, le 28 Mars 1760, naît une fille qui meurt l’année suivante. Mais le 30 Janvier 1763 un second enfant vient au monde ; on le prénomme Nicolas comme son grand-père paternel. Deux autres enfants suivront, un garçon en 1768, une fille en 1771.
Ses années d’enfance s’écoulent à Chigny où il grandit au milieu de ses frères et sœurs, car la famille s’accroit rapidement, bien que la mortalité infantile y fasse de grands ravages(4 morts sur 10 enfants). Sa vie, à cette époque, dût être celle d’un fils de vigneron champenois.(le manque de documents précis à ce sujet ne permet pas d’en donner des détails).
En grandissant, Nicolas va aux vignes avec ses parents. On vit, bon an, mal an, mais le père usé par la fatigue et les privations disparaît.
Le 14 Novembre 1784, Jean-Baptiste Jobert meurt, laissant à sa veuve ses biens, mais aussi six enfants, le plus jeune n’a que neuf ans. Nicolas est maintenant un solide gaillard de vingt-et-un ans. Le voici en sa qualité aîné, soutien de famille. Il va continuer à exploiter les vignes paternelles.
La misère est générale en France, et le vignoble souffre beaucoup des intempéries. Le gel et la grêle nuisent aux récoltes de 1783. En Mars 1789, se répandent les bruits de guerre.
C’est à ce moment que nous voyons Nicolas Jobert partir au régiment.
Par quoi y fut-il poussé ?Les documents restent muets sur cette question. Est-il enrôlé par un sergent recruteur ? Ou bien, répondant au décret royal du 4 Février 1791 s’engage-t-il volontairement ? Quoiqu’il en soit, au début d’avril 1791 Jobert part pour rejoindre sa garnison des dragons.
Le 14 Avril 1791, Nicolas Jobert endosse l’uniforme du 6ème dragons, alors en garnison à Laon. Jobert se distingue le 15 Juillet 1792 près de Lille en tuant un général prussien et obtient, de ce fait, sa première citation.
Quelques semaines plus tard, il reçoit sa première blessure : le baptême de sang, un coup de sabre à la main gauche.
Mais Verdun est pris. Paris est menacé à l’est par les Prussiens. Le régiment est envoyé en renfort à Dumouriez qui le 20 Septembre gagne la bataille de Valmy. Le sixième dragons repart dans le Nord. Au cours d’une sortie, dans un combat avec les Hollandais près de Menin, le dragon Jobert avec quelques autres braves, entre à cheval dans une redoute ennemie, s’empare de trois pièces à feu. Son cheval est tué sous lui, il saute sur un autre, charge avec le régiment et tue, d’un coup de sabre un colonel hollandais.
Il se bat à Jemmapes le 6 Novembre et suit en Belgique l’avant-garde de l’armée victorieuse du Général Labourdonnay qui s’empare de Tournai, Gand, Anvers. Le régiment cantonne à Tongres à la frontière hollandaise. Le 9 Septembre 1793, Jobert est à nouveau blessé d’un coup de sabre.Le 6ème dragons revient aux environs de Lille. En Décembre 1793, le régiment de Jobert est toujours à Lille. Puis en Mars 1794, il se réorganise aux environs de Cambrai. A cette occasion, le 13 Mars 1794, l’enfant de Chigny est nommé brigadier. Le 27 juin 1794, Jobert est de nouveau blessé par un éclat d’obus, au siège d’Oudenarde.
L’état des troupes est lamentable quant au physique. Malgré ces misères, le moral est magnifique. Le courage ne manque pas et l’héroisme est quotidien. Et l’armée en guenilles, par un froid rigoureux entre à Amsterdam le 20 Janvier 1795. Jobert est maintenant maréchal de logis (23 ventôse en III) et va quitter les lieux de ses premiers exploits.
Désormais c’est en Allemagne que notre héros poursuit sa carrière. Dès le début de la campagne, Nicolas Jobert se distingue de nouveau. Le 26 Juin 1796, à Neumulh près de Kehl.
" Le citoyen Jobert, maréchal des logis au 6ème dragons, s’étant emparé d’une pièce de canon, mit pied à terre après avoir haché les canonniers, la retourna sur le champ, coupa une gargousse [1] avec son sabre, fit allumer de la paille dans un bivouac et revint pour mettre le feu à la pièce qu’il avait pointé sur l’ennemi. "
Nommé sous-lieutenant pour ce beau fait d’armes, il justifie ses galons en rééditant un semblable exploit le lendemain à Reuchen, le 10 Messidor : Jobert et son camarade Lenormant s’emparent d’une pièce de canon attelée de huit chevaux. Quelques jours après le 17 juillet 1796, devant Rastadt, Jobert avec quelques dragons, répare le pont sur la Murg, sous un feu intense de l’ennemi, le régiment peut ainsi franchir la rivière. Le sous-lieutenant Jobert voit son grade confirmé sur le champ de bataille par le général en chef lui-même. Voici les dragons sur le Danube à Ingolstadt, le 1er Septembre 1796, au cours d’une charge, notre Champenois toujours en avant, est blessé d’un coup de sabre à la main droite. Le 6ème dragons rentre en France couvert de gloire.
Il connaît après tant de misères et de combats, la vie calme des garnisons, bien que, selon la méthode de l’époque, il ne reste pas longtemps au même endroit. Il séjourne successivement en Rhénanie, en Sarre, puis en 1798, à Arras, Lille, puis en Alsace. La paix d’ailleurs ne dure pas. Dès 1799, la seconde coalition se forme, Jobert repart à l’armée du Danube sous les ordres de Souham. Les nombreux engagements épuisent les réserves. Mais Bonaparte revient d’Egypte. Pendant que l’armée d’Italie passe le Saint-Bernard, les dragons à travers les glaciers Suisses, franchissent le Saint-Gothard couvert de neige, arrivent dans la plaine du Pô, et prennent une part active à la bataille de Marengo le 14 Juin 1800. Jobert est de nouveau blessé dans l’action d’un coup de mitraille à la jambe droite.
Un armistice est conclu. Notre héros aspire à la tranquillité. Il sort du corps en attendant sa retraite, mais un ordre du 1er Consul le remet en activité, avec le grade de lieutenant le 12 Décembre 1800. A la reprise des hostilités, il prend une part active à la bataille de Pozzolo le 25 Décembre 1800. La paix est signée à Lunéville avec l’Autriche en 1801.
Le 6ème dragons fait partie des 22 000 hommes qui cantonnent en Cisalpine et en Piémont. Jobert tient garnison à Savigliano, gros bourg italien près de Milan. Puis, il rentre en France à la fin de 1802. Sa présence est mentionnée à cette époque dans les actes de mariage de ses frères.
Il semble qu’en dépit du sabre d’honneur que le consul lui a donné le 24 Janvier 1803, pour sa belle conduite dans les campagnes depuis 1792, il a laissé là son brillant uniforme : habit, liseré, collet, épaulettes, parements, agréments et retroussis verts. Collet liseré d’épaulettes, revers, liseré de parements, pattes de parements, liseré de poches, retroussis et liserés rouges. Tous les boutons plats et blancs. Culottes blanches. Grandes bottes noires. Casque doré avec turban de peau tigré et crinière. Manteau vert, sabre à la garde dorée, pour la blouse et les housseaux de vigneron, puisqu’il est mentionné comme tel.
D’ailleurs la paix est générale. Les campagnes de la Révolution sont terminées, et les volontaires libérés reviennent, après dix ans de guerre. Ils vont accrocher leur fusil au-dessus de la cheminée, et reprendre la houe et la hotte.
Le consul se fait empereur. Cette mesure ne va pas sans murmures de la part des compagnons d’armes de Bonaparte surtout à l’armée du Rhin ou les vétérans restés républicains n’aiment guère le jeune général de l’armée d’Italie, qui vient d’exiler Moreau, son rival de gloire. Le nouveau César s’impose vite et il calme les mécontents en les dotant richement. Pour la troupe, la légion d’honneur est instituée. Jobert est fait officier de l’ordre le 15 juin 1804.
L’Empereur songe toujours à attaquer l’Angleterre chez elle. Il a créé le Camp de Boulogne et pour sa grande armée d’invasion, il a besoin de tous : Jobert est rappelé. Il figure sur le contrôle des officiers en 1805 au début de la campagne.
La guerre pour sauver les conquêtes de la Révolution recommence.
L’AUTRICHE :
Le 6ème dragons est alors rattaché à la réserve de cavalerie sous les ordres de Murat, futur roi de Naples. La grande Armée quitte, à marches forcées les côtes de la Manche pour la Bavière. Les dragons sont sur le Rhin le 25 Septembre 1805 et entrent en campagne. Jobert se distingue en chargeant les cosaques, pour dégager un hussard et un dragon du 13ème régiment. Il reçoit un coup de lance au bras gauche. A Austerlitz le 2 décembre, au cours de l’engagement de cavalerie, son cheval est tué sous lui. L’hiver est rude, la Prusse menaçante, et la cavalerie est dans l’impossibilité de poursuivre. La paix de Presbourg le 26 Décembre 1805 met fin à la campagne.
LA PRUSSE :
Les huit premiers mois de 1806 se passent à cantonner dans les provinces allemandes que l’empereur remanie à son gré. Puis en Octobre, la quatrième coalition se forme. Le 14 Octobre, à Iéna, Napoléon écrase les Prussiens. Ce jour-là, Jobert ne pend pas part à l’action. Sa division est en réserve. Mais il fait partie de la poursuite. Les dragons chargent journellement et s’emparent de maints étendards. C’est en prenant l’un deux que Jobert a son sabre brisé dans les mains à Prentzol le 28 Octobre 1806. Les escadrons victorieux entrent à Berlin. Un mois plus tard, le 22 Novembre, le lieutenant Jobert est nommé capitaine.
LA POLOGNE :
En Février 1807, à Bergfried (Prusse Orientale) dans un combat meurtrier, le nouveau capitaine a son cheval tué ; lui, reçoit un coup de baïonnette dans les reins. Quatre jours après, sous la neige à Eylau le 8 Février 1807, autour du fameux cimetière, la plupart des officiers sont blessés dans le carnage, et Jobert reçoit un coup de mitraille à la main droite. Après cette sanglante journée, les troupes cantonnent en attendant de remplir les vides. Puis, au printemps, c’est Friedland le 14 Juin 1807 où notre champenois reçoit un coup de sabre au bras gauche, et a encore son cheval tué sous lui. Il contribue glorieusement à inscrire le nom de cette bataille sur l’étendard des dragons en dessous de celui de Marengo et d’Austerlitz. Après les traité de Tilsitt en 1807, les autres troupes prennent le cantonnement en Prusse orientale jusqu’en 1808.
L’ESPAGNE :
Pour parfaire le Blocus Continental Napoléon envahit le Portugal. Puis, en quelques mois, ses troupes ont conquis la Péninsule Ibérique. Mais il est rappelé en Europe centrale où une nouvelle coalition se forme. Il envoie alors ses régiments de dragons en Espagne pour soutenir sa gloire qui pâlit (Capitulation de Baylen en 1808). Le sixième traverse donc l’Europe à cheval, pour arriver en Espagne en Janvier 1809. La guérilla bat son plein. Le 12 Novembre 1809, Jobert est blessé dans un engagement avec les irréguliers à Esquilaros, près de Sévico. Un coup de feu lui traverse les cuisses et les testicules. Blessure grave car on est mal soigné dans ces hôpitaux, anciens couvents transformés où tout manque, sauf la vermine. Enfin il guérit. On le compte en 1810 sur le contrôle des officiers, mais il est détaché le 1er février comme aide de camp du général de Valence. Il prend part à la campagne du Portugal et supporte le dénuement complet qui, plus que les Anglais, force les troupes françaises à se replier.
Sans repos, les années 1811 et 1812 se passent.Wellington harcèle continuellement nos lignes. Jobert qui est rentré au corps le 1er Octobre 1811 est de nouveau blessé à la bataille des Arapilles le 22 Juillet 1812. Puis sous les ordres du Rémois Drouet comte d’Erlon, il prend part à la bataille de Vittoria le 21 Juin 1813 et repasse les Pyrénées. L’Empereur abandonne l’Espagne. Il rappelle ses dragons pour soutenir les restes de la Grande Armée en Allemagne. Ils arrivent en Saxe pour se battre à Wakau le 10 Octobre où Jobert à un cheval tué sous lui, puis à Wachau le 14 Octobre. Mais les défections se multiplient. Les Alliés abandonnent tour à tour Napoléon.Vaincues, nos troupes repassent la Rhin.
Désormais, c’est sur la terre de France que l’on va se battre. Le 15 Novembre le 6ème dragons est en Alsace. Dans un engagement avec l’avant-garde du Prince de Schwartzemberg près de Colmar le 23 Décembre 1813. Jobert sauve la vie au sous-lieutenant Richard blessé, mais est démonté pour la septième fois. Jobert, qui revient à sa terre natale pour la défendre, se trouve dans de nombreux engagements. Il commande la Compagnie d’élite du régiment à Saint-Dizier le 1er Février 1814. Pendant que l’empereur se bat sur la Marne, le 5ème corps de cavalerie empêche l’armée de Bohème de continuer sa marche sur Paris. Le 23 Février, à la tête de 50 hommes, Jobert culbute dans un faubourg de Troyes deux escadrons de cuirassiers allemands. Malgré les sacrifices de toute l’armée, il faut se replier par des chemins impraticables, pour tenter de sauver Paris. Mais il est trop tard. Paris ne se défend pas. On est l’as de se battre. L’Aigle, vaincu, trahi par ses maréchaux, abdique à Fontainebleau. Le 6ème dragons est envoyé en garnison à la Flèche, puis à Saint-Calais : Jobert reste en activité. Le 12 Mai 1814, le régiment part à Epinal. A peine est-il installé que c’est le retour de l’île d’Elbe. Napoléon réorganise sa cavalerie. Le 6ème dragons reprend son rang et part à la frontière lorraine. Jobert est, à ce moment, le plus ancien gradé du régiment (depuis 1806). Il est encore blessé à Ligny le 16 Juin 1815, et arrive trop tard pour participer au désastre de Waterloo.
Les dragons donnent le dernier coup de boutoir à Roquencourt, près de Versailles, où, dans un élan suprême, ils sabrent deux régiments de Poméranie. Le régiment se retire dans le Midi. Il tient garnison à Nîmes, puis à Pau.
Jobert comme tous les vieux soldats est licencié le 28 Novembre 1815. Il est admis à faire valoir ses droits à une retraite bien méritée (il a 24 ans de service) chargé d’ans, de blessures et de gloire.
Nicolas Jobert rentre dans on pays natal en Mai 1816 après avoir risqué cent fois la mort sur les champs de bataille. La tradition raconte que son corps était couvert de cicatrices qui proclamaient sa gloire. Il reçut , dit-on, quatre vingt dix blessures et eut huit chevaux tués sous lui.
Après avoir connu tant de pays différents, des neiges de Pologne, au soleil d’Espagne, il retrouve Chigny. C’est à peine si on voit encore les traces des ravages des cosaques en 1814. Seules , les familles en deuil pleurent ceux qui sont restés sur les champs de bataille ou dans les hôpitaux. D’autres soldats mis en activité, rentrent à leur tour, parmi eux Jean-Rémi Jobert, second frère de Nicolas. Avec sa solde de retraite et sa pension de Légion d’Honneur, Jobert serait pareil à de nombreux officiers licenciés. Mais ses vignes et ses propriétés achetées au cours des années précédentes (en 1812 il achète une maison et des terres au lieu-dit : Les Pissottes) font de lui un des plus gros propriétaires du pays. Son frère Jean-Rémi meurt en 1822, dans sa maison rue de la Belle Image. Lui, Nicolas continue d’arrondir son domaine ; il achète des terres et des vignes (aux lieux-dits, les Leuches, les Enclos, les Carisets) et possède deux maisons l’une aux Pissottes, l’autre rue des Chaux-fours, où il demeure. Il vit en propriétaire vigneron.
Il est encore vigoureux quand le drapeau tricolore reparaît en 1830.En 1834, il signera encore en toutes lettres : capitaine Jobert sur les registres de l’Etat-Civil pour le mariage de sa soeur. Puis en 1852, les Aigles reparaissent comme au temps d’Austerlitz et de Iéna.
Le nouvel empereur n’oublie pas les anciens Grognards. Le vieux capitaine est gratifié d’une montre en or , et fait partie de la première promotion des médaillés de Sainte-Hélène en 1857. Les guerres lointaines recommencent. Le vieillard qui s’éteint doucement ne connaîtra que les victoires. Ses forces déclinent, et il meurt le 8 Janvier 1858. Son enterrement est solennel. Sur sa tombe, les hommes du pays tirent une salve en l’honneur du héros défunt. Ses os reposent maintenant à l’ombre du clocher natal. Une pyramide, ornée d’un trophée d’armes, marque sa tombe à l’entrée du cimetière de Chigny, rappelant que celui qui gît là est un glorieux fils de Champagne.
Le Conseil Municipal, dans sa session d’Août 1886 (Monsieur Gougelet, Maire) décide que la Rue des Leuches s’appellera désormais rue Jobert, en commémoration des faits d’armes de cet enfant du pays.
[1] Gargousse : sachet en textile ou en papier contenant une charge de poudre prête pour le tir d’une bouche à feu.
Les gargousses sont employées pour les canons de gros calibre.